QUE SONT-ILS DEVENUS ? ANAS H., EN 3e ANNEE DE BACHELOR DANS UNE ECOLE PRESTIGIEUSE D’INGÉNIEURS EN SUISSE

mardi 10 mars 2020

Que sont-ils devenus ? Anas H., en mode Bachelor dans une école prestigieuse d’ingénieurs en Suisse

Régulièrement, des anciens élèves de notre établissement reviennent à Marrakech. Pour voir la famille, les amis. Pour certains, c’est aussi l’occasion de retourner faire un coucou au lycée et pourquoi pas, d’y présenter les choix qui ont été les leurs dans la poursuite de leurs études après le Bac. C’était récemment le cas d’Anas Hadni. Invité au CDI dans le cadre des Café d’orientation, ce jeune homme de 21 ans a été reçu par de nombreux élèves auxquels il a pu présenter son parcours – du CP à la terminale – au sein de l’établissement mais aussi et surtout, l’opportunité qu’il s’est donné pour intégrer l’Ecole Polytechnique fédérale (EPFL) de Lausanne, l’une des plus prestigieuses écoles d’Europe.

Se décrivant lui-même comme un élève à l’aise avec les apprentissages mais pas très travailleur, Anas a réellement plongé la tête dans ses cours une fois arrivé au lycée. Le déclic ? “Quand j’étais enfant, je voulais devenir inventeur. J’ai appris par la suite que ça n’existait pas alors j’ai cherché le métier qui s’en rapprochait le plus. Je me suis dit qu’ingénieur, c’était pas mal, et un jour mon cousin m’a parlé de l’existence de l’EPFL.” N’étant pas attiré par des perspectives de prépa’, Anas s’est renseigné et a appris qu’il lui faudrait décrocher au Bac une mention TB, “sans quoi il m’était impossible d’intégrer cette école”, raconte-t-il. “Le sachant, j’ai tout donné à partir de la fin de 1re et je ne le regrette pas.”

Objectif, poursuivre sur un Master en Génie mécanique, sa filière de prédilection

Parti en Suisse avec son Bac S et une mention TB en poche, Anas Hadni n’a pas traîné en route. Aujourd’hui, il étudie en 3e et dernière de Bachelor, filière Génie mécanique. Et même si sa vie est actuellement rythmée par les cours, les heures de révision et les exams, Anas le vit bien. D’ailleurs, il souhaite poursuivre l’an prochain sur un Master, toujours en Génie mécanique et en Suisse, un pays très éloigné dans sa culture avec le Maroc mais avec lequel la greffe a pris assez rapidement, finalement. “Ce qui a été violent au départ, c’est le coût de la vie, l’un des plus élevés du monde. Il a fallu aussi que je me fasse au climat et à la taille de l’école car je crois que nous sommes plus de 10 000 étudiants en tout. C’est quasiment une petite ville”, sourit Anas.

En revanche, “d’être parti là-bas, à Lausanne, c’était clairement le bon choix pour moi. D’abord, parce que j’aime les études que je fais. Ensuite, parce qu’avec le train, je suis à 3h30 de Paris, à 3h de Milan. Puis, il y a cette qualité de vie incroyable. Les gens, là-bas, sont tous profondément gentils et serviables.” Face aux élèves qui préparent le Bac, Anas, à la fois bavard et enjoué, a pris le temps de répondre à toutes leurs interrogations, les motivant un à un sur ce qui les attend, une fois qu’ils seront étudiants. “Ce qui est fondamental, c’est de faire ce que l’on aime. Sans quoi, c’est vite invivable. Et à l’arrivée, on n’y arrive pas car c’est forcément beaucoup de travail.”

Le goût de réussir et l’apprentissage de l’échec

Lui-même admet avoir traversé des périodes délicates, notamment en première année de Bachelor, une année de transition qu’il a dû redoublée. “Au départ, je l’ai mal vécu mais en fait, je crois que c’était une bonne chose car je pense qu’il est important de connaître l’échec. On apprend beaucoup de soi dans ces moments-là. Depuis, en tout cas, je sais gérer cette peur de l’échec, elle ne me paralyse plus.” Preuve, s’il en est, que la sagesse n’attend pas forcément le nombre des années…

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