AU QUOTIDIEN, AVEC NOTRE EQUIPE D’INFIRMIERES SCOLAIRES
Plus d’infos
Au quotidien, avec notre équipe d’infirmières scolaires
On peut le dire, nos deux infirmières n’ont pas chômé ces derniers mois. En effet, les restrictions sanitaires liées à la pandémie du Covid19 a multiplié leurs missions qui sont déjà bien nombreuses. Pour cette raison, mais aussi pour faciliter la connaissance du travail fourni par nos équipes, nous vous proposons ici un petit tour d’horizon de leurs champ d’intervention, au quotidien.
1. Les urgences, le quotidien //
Gestion des maladies chroniques, soins d’urgence, bobos en tout genre… Parmi leurs missions, la prise en charge médicale des élèves prend une place considérable dans l’emploi du temps des infirmières scolaires. “On comptabilise environ une soixantaine de passages par jour dans noslocaux, le plussouvent pour des petites chutes, des maux de ventre, des bosses, des moments de fatigue”, observent Enguerrande et Valérie qui sont toutes les deux diplômées de l’IFSI et formées aux premiers secours. Pour soulager ces maux, le plus souvent sans réelle gravité, le duo privilégie toujours l’homéopathie à la prise de médicaments. “On fonctionne de manière graduée, en fonction de la douleur de l’élève. Si on constate aucune amélioration, on appelle alorsles parents.”
Ceci étant, dans la très grande majorité des cas, les élèves retournent en classe, une fois le soin prodigué ou après un temps de repos. En tout cas, chaque passage à l’infirmerie est archivé sur Pronote, garantissant ainsi une communication en temps réel avec les parents.

2. Un lieu d’écoute et de soutien //
Un autre axe important de leur travail est le rôle que joue les infirmières dans l’accueil et l’accompagnement des élèves. Crises familiales, mal-être en classe, situation de violences, de maltraitances, d’harcèlement, sexualité précoce… A l’infirmerie, les élèves sont toujours reçus avec bienveillance, écoutés et soutenus, si besoin. Il faut dire que les infirmières sont au cœur de ces problématiques dont souffrent la jeunesse et qui peuvent interférer sur le bon déroulement d’une scolarité.
Une approche psychologique est alors essentielle. “Souvent, ils viennent pour quelque chose qui n’est pas forcément significatif puis en parlant, en écoutant, ça se débloque. Ils savent qu’ici, ils peuvent parler, se vider. C’est ensuite à nous de juger, témoigne Enguerrande. Si la situation laisse craindre une mise en danger, une urgence, quelque chose qui dépasse nos compétences, alors nous relayons. Selon les cas, ce sera auprès des CPE, du médecin du lycée, des parents, de la direction. En tout cas, l’élève est toujours mis au courant de ce que nous comptons faire, pour pas qu’il ne se sente trahi.”
De même, quand un élève est atteint d’une maladie de longue durée ou souffre d’un handicap, ce sont elles qui contribuent à leur intégration scolaire en assurant la coordination des soins, sur prescription médicale et toujours en lien avec le médecin du lycée, les enseignants et l’équipe de direction.

3. Sensibiliser sur le plan collectif //
De plus en plus, les infirmières sont amenées à intervenir dans les classes, à la faveur d’actions d’éducation à la santé menées par le CESC dont elles sont membres actifs. La santé, un thème large qui concerne des thématiques très variées, comme le secourisme, les addictions, la nutrition ou encore le bien-être à l’école. Pour vous donner un ordre d’idées, cette année, Valérie et Enguerrande ont animé, le plus souvent en partenariat avec les enseignants, des ateliers sur le lavage des mains avec les élèves de maternelle, sur l’hygiène
corporelle avec les 6e, sur le consentement, le respect de soi ou encore les relations amoureuses, avec les 4e… Elles sont également de la partie sur les ateliers réalisés sur la sexualité etles violences faites aux femmes, avec les 2ndes, sur les dangers des écrans et les gestes qui sauvent (GQS), avec les 6e, ou encore, sur l’importance de prendre un petit-déjeuner équilibré, comme c’était le cas dernièrement avec les CE1 et le sera prochainement avec les 5e.
N’oublions pas, tant que nous y sommes, le rôle d’intervenantes dans le cadre de la semaine de sensibilisation de lutte contre le Sida, et celui d’assistance qu’elles jouent, entre autres, dans l’organisation des évènements sportifs de l’établissement. On pense par exemple au cross annuel ou encore aux sorties de la classe Montagne. Enfin, elles valident (ou pas), tous les mois, les menus qui sont proposés à la cantine, en prenant en compte les préconisations sur l’équilibre alimentaire.

4. En soutien au médecin de l’établissement //
Le médecin du lycée, le Dr Haizoun, aussi. Il est présent une matinée par semaine et reçoit sur RDV parents et élèves, dans un bureau concomitant au hall de l’infirmerie. C’est lui qui certifie les dispenses d’EPS, par exemple, et chapeaute le suivi des PAI pour les élèves qui souffrent du diabète, de troubles anxieux. Avec eux et les parents, il joue lui aussi le rôle de cellule d’écoute, constate les maltraitances, les problématiques suicidaires, le manque d’hygiène ou encore de sommeil.

4. Des référentes de santé sur plan individuel //
Tous les mardis, les infirmières participent aux côtés des CPE et du proviseur-adjoint aux réunions de suivi sur les élèves du collège. Les mercredis, idem, à l’occasion de celles consacrées les élèves du lycée. Elles sont également présentes lors des réunions des équipes éducatives, à l’école primaire, et accompagnent les élèves à besoins éducatifs particuliers à travers le Protocole d’Accompagnement Particulier (PAP, une centaine au secondaire) et le Protocole d’Accompagnement Infirmier (PAI), mais aussi les Projets personnalisés de scolarisation (PPS, une vingtaine sur l ‘ensemble de l’établissement).

5. Covid19 : un mal pour un bien //
Comme si ce n’était pas suffisant, depuis deux ans, l’équipe de l’infirmerie scolaire a également vu arriver dans son cabas à missions une partie non négligeable de la gestion administrative liée à la pandémie du Covid19.
“Une mission épuisante”, clament celles qui ont dû gérer la mise à jour des dossiers de chaque élève (cas positifs, cas contacts) et rendre des comptes au quotidien à la délégation régionale de santé. Nous n’avons pas été les seules face à problème, la pandémie a bousculé le travail de tout le monde au lycée et nous sommes plutôt contentes que ça se calme depuis quelques semaines”, sourit le duo qui s’entend à merveille. “Le Covid n’a pas été seulement une situation d’urgence sanitaire réelle à gérer, poursuit Enguerrande. A côté de cela, il a fallu aussi gérer les impressions, les ressentis de chacun, sur l’évolution de l’épidémie,sur la vaccination, le distanciel, les protocoles qui n’arrêtaient pas de changer. Il a fallu travailler en équipe, progresser dans nos communications, avec les élèves, les parents, les autres services. Sur ces points, on a vraiment progressé.” “D’ailleurs, abonde Valérie, notre rôle a évolué ces dernières années. Nous sommes nettement plusimpliquées dans la vie du lycée. On ne se cantonne plus à la seule bobologie. L’écoute, au quotidien, des élèves, nos interactions avec eux et les parentsse sont énormément développées ces dernières années et ilsemble que nous sommes aujourd’hui au carrefour de tout.”

+212 (0)524 42 45 00
sec-proviseur@citescolairehugorenoir.org
Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger
Ambassade de France au Maroc
Route de la Targa – BP 2406
MARRAKECH